mardi 18 août 2009

Un groupe de syndicalistes déprimés

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article90146
http://cnes-usto.blogspot.com/
http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3016

Tunisie : Mahmoud DHWIB prisonier à Tina (Sfax) à cause de ses activités syndicales
mardi 18 août 2009 (13h30)
3 commentaires

« Je vais t’incarcérer, te tabasser, te purifier... Et tu ne va rien sentir, parce que tu es certain que je fais ça pour ton bien…"

Depuis le 31 mars 2009, DHWIB Mahmoud est emprisonné à l’établissement pénitentiaire Tyna-Sfax après qu’on l’ait arrêté devant son domicile à Mahdia.
Le Secrétaire Général adjoint du bureau fédéral de l’Union Générale des Étudiants de la Tunisie à l’école de commerce Sfax est accusé de violence contre un étudiant appartenant au RCD (partie au pouvoir) le jour de la délégation des représentants des étudiants au Conseil Scientifique de la Faculté de Gestion à Sfax.
Ce jour-ci, c’est à dire le 18 décembre 2008, les étudiants du RCD, appuyés par les forces de l’ordre, ont tout bonnement agressé les militants de l’UGET en utilisant des bâtons et des bouteilles... Et au lieu de juger les agresseurs, l’Administration de la Faculté a organisé un conseil de discipline contre 09 militants de l’UGET dont 05 sont membres du bureau fédéral.

« La loi du plus fort »

Dhwib Mahmoud, Saghrouni Najeh (Secrétaire Général du BF de l’UGTET à la fac de gestion) et Amara Ayoub (militant de l’UGET à l’ISET Sfax), jugés au Tribunal de 1ère instance ont tous été condamnés.
Mahmoud à 08 mois de prison ferme et ses 2 camarades, étant absents a l’audience, à 02 mois de prison. Et ce, bien que la défense ait présenté des preuves certifiant que Mahmoud était ce jour la chez lui à Mahdia, et non pas à Sfax comme voudrait le faire croire l’accusation. Les avocats de la défense ont insisté sur le fait que ce procès est une condamnation flagrante d’un militant syndicaliste pour son engagement syndical garanti par la législation et les lois en vigueur.

Il est à rappeler aussi que les autorités ont déjà interdit aux militants de l’UGET de se réunir lors de leur congrès par les forces de l’ordre. Ce qui est une flagrante régression en matière des droits de la classe étudiante tunisienne et confirme le rapport annuel des violations des droits syndicaux établi par la Confédération Syndicale Internationale.

Les autorités ont aussi refusé le droit de Mahmoud d’être présent au funérailles de son père, malade du Cancer et décédé quelques jours après son arrestation. L’administration du pénitencier a été catégorique et ce bien que les autorités judiciaires de Sfax aient approuvé auparavant la demande.

Au Tribunal de 2ème instance, Mahmoud a été condamné à 6 mois de prison ferme. Le parquet a aussi refusé la demande des avocats consistant à déplacer le « prisonnier d’opinion » vers la prison de Mahdia où il réside.

Razzia des autorités : « 30 conseils de discipline et plus de 10 procès contre les militants syndicalistes de l’UGET »

"En tant que citoyens humains vivant dans un pays libre, Nous ne pouvons rester impassibles, Serons-nous encore crédibles si nous permettons que de t’elle acte contre un jeune garçon qui a du croire un jour a un avenir meilleur pour lui et pour tout son entourage" pouvait-on lire dans un blog dédié à la Campagne pour la libération de Mahmoud DHWIB. Mais aussi dans un emplacement dédié également à cette cause dans le site de partage qu’est Facebook..

"En tant qu’étudiants dans un pays libre, nous devrions être extrêmement vigilants au moment de l’écriture des règles du pouvoir, et en particulier sur le choix des personnes que nous avons élus comme représentants de notre masse étudiantes." peut-on lire aussi dans ce texte auquel ont adhéré plusieurs étudiants tunisiens et dans lequel ces derniers exhortent les autorités à abandonner toute procédure légale à l’encontre de leur camarade Mahmoud Dhwib. Ils ont demandé au gouvernement de respecter ses engagement internationaux notamment la Convention (n°135) de l’OIT ratifiée en mai 2007 par le Ministre tunisien du Travail.

Source de l’info : Campagne Dwib.



De : A. F.
mardi 18 août 2009

vendredi 31 juillet 2009

Que disait la presse sur nous ?

1. Article: Le Temps d'Algerie 26 Juillet 2009

http://www.letempsdz.com//index.php?option=com_content&task=view&id=21090&Itemid=1

Des travailleurs demandent à l'Etat d'agir

Depuis, ces syndicalistes sont livrés à eux-mêmes. «Ni les autorités algériennes ni la centrale syndicale n'ont bougé le petit doigt», regrettent-ils.

C'est pour cette raison qu’il a eu recours au net pour dénoncer «cette injustice imposée par des employeurs étrangers aux travailleurs algériens sur le sol algérien». Il a créé son propre site internet où il mène une véritable campagne contre la multinationale qui continue à le harceler, même après son licenciement abusif.

Depuis, il ne cessait pas d'être harcelé et de recevoir des menaces genre «Même si nous sommes chez toi, nous pouvons t'écraser si tu tentes de toucher à notre image de marque».

Ces syndicalistes, qui n'ont pas «d'autre espoir que la presse, se disent déterminés à poursuivre leur combat jusqu'au bout. «Notre seul souci est de réintégrer nos postes et de pouvoir exercer notre droit syndical», clament-ils.




2. Article: Le Courrier d'Algérie 27 Juillet 2009

http://www.presse-dz.com/revue-de-presse/10982-silence-on-exploite.html

Travailleurs algériens dans les multinationales du sud

Silence… on exploite

«L’UGTA EN SPECTATEUR… !» « À plusieurs reprises, nous avons pris attache avec le secrétaire général de la Centrale syndicale (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd mais ce dernier n’a jamais jugé utile d’intervenir pour mettre fin aux agissements de cette société mais aussi à toutes les intimidations et autres pressions des multinationales à l’encontre des travailleurs algériens » poursuit notre interlocuteur.

« nous sommes des médiateurs pacifiques, nous ne sommes point contre la politique économique de notre pays mais notre unique souci est la préservation de nos droits ».

jeudi 30 juillet 2009

Pourquoi cette injustice ?


Cette injustice a frappée tous ceux qui ont participé à la création d'une cellule syndicale sous la tutelle de l'UGTA. au sein de l'entreprise MI-SWACO Algeria SPA.

Au mois d’Avril 2007, j’étais l’initiateur à la création d'une cellule syndicale au sein de l'entreprise et ce selon la loi en vigueur quant à la création d’une cellule syndicale et j’ai eu l’adhésion de plus de 200 employés sur 500, nous avons fait toutes les démarches y afférentes auprès des instances et organismes compétentes UGTA. Mais cette dite cellule a été étouffée à son état embryonnaire et ce avec l’aide de nos organismes en la matière en contre partie de largesse etc.….

Durant presque une année j’étais resté dans un isolement total édicté par le Directeur (à l’écart à ne rien foutre sans tâche précise alors que je m’occupais de la paye du personnel..) Il donnait des consignes à ses sbires Algériens de ne pas me contacter et ils devaient me surveiller régulièrement.

J’avais tenté d’ouvrir la porte du dialogue et discuter des problèmes avec même l’aide de notre imam mais ce Directeur Egyptien s’entêté et voulais à tout prix me licencier que de négocier.

Mon licenciement a été orchestré d’une manière lâche, durant mon congé
de récupération et à l’approche de mon retour sur Hassi Messaoud avant la fin du congé, j’avais reçu par huissier une lettre me stipulant que je suis radié des effectifs de MI SWACO/MI ALGERIA SPA sous prétexte que j’avais divulgué des informations confidentielles de l’entreprise, c’était juste pour me licencier et ce avec l’aide d’un avocat Algérien …

Mon affaire suit son cours en justice.

aussi je vous informe; que j’étais un CDI et je suis un père de famille sans ressources.